Diamantina

Grand départ à bord de Diamantina

Nous avons trouvé Diamantina à Port-la-Forêt, il était à terre au chantier de Kerleven tenu par Mr et Mme Desjoyeaux (les parents de Michel). Son premier propriétaire l'avait laissé là pour partir à la Réunion. Le bateau avait 7 ans en 1985, mais il était comme neuf et partiellement aménagé (cuisine et cabinet de toilette). Ce fut le coup de foudre.

Diamantina : cata Solaris Sport, longueur 12m60, largeur 5m40, tirant d'eau 1m20, poids à vide 7500kg, voilure sloop 75 m2, moteur Mercedes 85 ch, 4 cabines doubles. C'est nous qui avons choisi ce nom, en rapport avec le prénom portugais Diamantino. Nous avons découvert par la suite qu'il y avait une ville du Brésil qui portait ce nom ainsi qu'une rivière d'Australie qui a la particularité de ne se jeter dans rien, elle disparait dans le désert.

Après les préparatifs, qui consistaient essentiellement à la remise en route du moteur et à la pose d'un loch-speedomètre, nous sommes partis aussitôt cap au sud, car nous voulions passer l'hiver au soleil.

Ce fut une période très agréable, pleine de premières fois. Diamantina nous a tout de suite séduit, il était très confortable, un atout indispensable pour cette période d'accoutumance, très sécurisant, pour naviguer en famille avec 3 enfants jeunes, c'est mieux.

Les Glénans, Concarneau, Bénodet, la remontée jusqu'à Pont Aven, Lorient, le golfe du Morbihan furent nos premières escales.

les Glénans

le spi

Nous avons descendu toute la côte atlantique par petites étapes jusqu'à Bordeaux,

Bordeaux

où nous avons fait les derniers préparatifs et achats : enrouleur de foc, satnav, la liste est longue pour un armement en 1ère catégorie. Puis ce fut le grand départ avec en hors d'oeuvre, le golfe de Gascogne, le premier coup de vent, le mal de mer et en récompense, la première escale vraiment exotique pour nous, La Corogne. La descente de la côte jusqu'à Lisbonne en entrant chaque soir dans un port, restera l'un des meilleurs moments de cette nouvelle vie. Vigo, Porto, Figueira da Foz, Peniche, Lisbonne, Setubal, Lagos ont été des moments forts de cette descente vers le soleil.

les dauphins

Les premières rencontres avec des navigateurs, des familles, les premiers amis, ils le sont restés. Ce fut ensuite Madeire et ses illuminations incroyables de Noël, puis les Canaries où nous sommes restés 5 mois, le temps pour moi de terminer les aménagements (carré et cabines). Nous en avons profité pour visiter toutes les îles, sauf Hierro. Mais cette escale trop longue a brisé l'élan, de même que la rencontre avec d'autres bateaux amis qui rentraient en France. Tout ceci nous a fait revenir en France, non sans avoir goûté au passage aux escales marocaines, à l'Espagne et aux Baléares.

Pont d'en Gil (Minorque)

Cala Mitjana (Minorque)

 Cuidadella (Minorque)

Une année à Sète, où nous avons vécu à bord et puis les grandes vacances et chaque année la Corse et les Baléares. Puis un nouveau grand départ pour les Antilles avec les escales déjà connues, les nouvelles, les équipiers, la traversée, les alizés, les daurades coryphènes, les poissons volants, la navigation astro. Il faudrait écrire un livre pour tout détailler, peut-être tenterai-je cette aventure un jour.

Focs en ciseau dans les alizés

Pour nous qui connaissions déjà la Polynésie, nous ne fûmes pas déçus par les Antilles,

pêcheurs en Martinique

les îles Françaises et les autres :

Ste Lucie,

Béquia, les Tobago Cays, Grenade, Trinidad et son carnaval, le Vénézuela et ses îles.

les Testigos

Sur la route du retour, les Vierges, les Bermudes,

St-Georges aux Bermudes

les Açores suffisent à faire accepter la longue route, mes équipiers ne me contrediront pas. J'y consacrerai un récit particulier, car cette transat retour, souvent redoutée, mérite qu'on s'y intéresse de près.

la lac des Sete Cidades à Sao Miguel (Açores)