St-Martin-Panama 2011

Voyage St-Martin-Tahiti

 

15 janvier 2011

9h00- je décolle de Roissy pour St-Martin, où m’attend Poe Maïa qui doit m’emmener jusqu’à Tahiti.

Après un vol sans histoire, nous atterrissons à St-Martin, la piste est située entre les maisons et immeubles, l’effet est saisissant.

Je rejoins Grand Case, dans la partie française, en taxi collectif, cela ne veut pas dire ici que ce n’est pas cher, en tout cas pour moi. Le bateau est mouillé devant la plage et le skipper attablé à la terrasse d’un bistrot avec des amis. Zen.

On rejoint le bateau en annexe, je m’aperçois qu’elle est particulièrement inconfortable, cela se confirmera tout au long du voyage. Je m’installe dans la cabine avant babord.

Poisson au menu le soir, il faut dire que Bruce, le proprio, est un redoutable chasseur sous marin.

Musique jusqu’à 3h du matin tout le long de la plage (et elle est grande). Les mouvements du bateau et les bruits sur la coque n’aident pas à dormir. Je découvre que le lagoon 380 est une caisse de résonnance agitée, ça promet !

Un petit grain m’oblige à fermer le capot au petit matin, histoire de me remettre complètement dans le bain.

 

16 janvier

On bouge pour aller à l’anse Marcel : baignade, j’en profite pour étrenner mon équipement de plongée.

Retour à Grand Case pour débarquer Carole et Bob, les amis de Bruce.

J’en profite pour m’installer dans la cabine arrière babord, qui sera mon domaine pour les prochains mois.

Il fait chaud alors je me trempe 5 minutes pour réfrigérer l’organisme.

Préparation de l’itinéraire et du programme du voyage. Bruce doit rentrer 15 jours en France en mars, le voyage prend d’un coup un mois de plus et on rajoute des escales pour meubler le temps.

 

17 janvier :

Le vent a soufflé toute la nuit, donc agitation et bruit, plus le petit grain matinal et habituel.

On bouge pour Marigot : laverie pour laver draps et linge d’un mois de croisière caraïbe ; plein de gaz oil ; courses au super du coin.

Bruce est en permanence en recherche de connexion internet, car il continue de gérer ses 3 sociétés depuis le bateau. On verra plus loin que internet est un vrai poison pour le voyage !

Si l’on s’en sert à bon escient, c’est cependant pratique, la preuve on fait nos demandes de visas US et on paie par le net.

Travaux de préparation du bateau : étanchéité des panneaux de pont, des panneaux de survie et des embases du balcon arrière tordu. Réparation de la pompe à eau du moteur babord, ça marche.

 

Mardi 18 :

Décidemment les nuits sont ventées et bruyantes, difficile de dormir.

Le jour se lève à 6h, mais Bruce est déjà parti à terre pour se connecter, qu’est-ce que je disais ? Il doit trouver une autre assurance pour la suite du voyage.

17h : on va mouiller du côté hollandais non loin du « Phocéa », une vieille connaissance.

 

Mercredi 19 :

Matinée : chez Budget Marine pour achat des pièces de rechange (drisse, écoutes, feu à retournement, réservoir à eaux noires, pavillons de courtoisie pour les nouvelles escales)

13h : appareillage pour St-Barth. Navigation au près, ça secoue pas mal, le bateau saute sur toutes les vaguelettes. Mouillé devant Gustavia, le plan d’eau est agité, mauvaise nuit en perspective.

 

Jeudi 20 :

Le vent s’est calmé en fin de nuit.

Au port en annexe. Pendant que Bruce s’affaire sur internet (il va y passer la journée), je téléphone à Rémy de Bombom, un copain de bateau installé là depuis plus de 20 ans.

Je loue un scooter et fonce chez Rémy de l’autre côté de l’île : souvenirs, BD, repas de midi, nouvelles de la famille, passé un bon moment dans un autre univers.

J’ai revu aussi Emmanuelle, sa femme, juste 5 minutes.

Je retrouve Bruce, on récupère le Yamaha 6 ch pas réparé et on rentre au bateau.

Montage du réservoir à eaux noires sur le WC babord. Il sert à récupérer ce qui sort du WC quand on est au port, c’est obligatoire aux USA, et bientôt en France.

A la nuit, appareillage pour Porto Rico à 220 M dans l’ouest.

Nuit calme à 5.5 nœuds de moyenne.

 

Vendredi 21 :

Envoyé le grand gennaker rouge à la place du vieux, déroulé 2 lignes de traîne (rien pris). Beaucoup de poissons volants dans le sud de Sainte Croix. J’ai enfin sorti l’accordina pour jouer un peu de musique.

20h on aperçoit déjà les lumières de Porto Rico.

 

Samedi 22 :

Longue nuit de navigation à 4n. Ce matin, nous longeons Porto Rico, il y a des installations industrielles tout le long de la côte sud.

Lavage de l’équipage à l’eau de mer, avec rinçage à la traîne, puis à l’eau douce, rasage.

On prend un thazard à la ligne, mais il en manque la moitié, un requin est passé par là, on voit les traces de dents ! Il nous en reste assez pour midi et le soir.

14h accostage au quai à carburant de Ponce. Etienne nous attend, c’est le 3è équipier qui vient de passer un mois ici.

Les autorités arrivent à bord, hélas nos visas ne sont pas valables (ils sont bons si on arrive en avion ou en paquebot) !

C’est la tuile, entrer clandestinement aux USA c’est risqué, nous allons le comprendre bientôt.

Nous voilà partis pour des heures de garde à vue au poste avec photos, prise d’empreintes (toutes), menaces diverses d’amendes colossales et finalement tout s’arrange sans amende, mais avec l’obligation de partir demain avant midi. Bonjour l’accueil !

En attendant il fait déjà nuit, ce qui fait que nous n’avons rien vu de l’île.

 

Dimanche 23 :

Etienne est parti rendre sa voiture de loc.

11h adieu Porto Rico, pas prêt de revenir !

Belle navigation tout au long de la côte sud, mais le temps tourne au vinaigre en approchant du chenal vers St-Domingue. Rien pêché, mais perdu 2 leurres.

Nuit lente entre les 2 îles. On en profite pour faire un peu de musique, Etienne à la guitare.

 

Lundi 24 :

Le vent s’est levé en fin de nuit pour nous secouer un bon coup.

Les batteries sont fatiguées.

Encore perdu une ligne, accrochée dans une bouée de casier, la pêche coûte cher.

Très belle journée, mais nous arriverons de nuit dans la baie de Samana au NE de St-Domingue.

 

Mardi 25 :

3h30, mouillage à l’aveuglette près de la côte.

7h30, on est nulle part, il n’y a pas de ville, mais où est passé Samana ? La carte n’est pas claire à ce sujet !

On s’approche du quai, un type armé d’un fusil à pompe nous demande d’accoster, heureusement un autre nous indique Samana et nous faisons demi tour prestement.

Nous trouvons enfin Samana, nous sommes passés devant cette nuit sans la voir, c’est plus facile de jour.

11h15, nous sommes mouillés et nous attendons les autorités, avec une certaine méfiance, les échos ne sont pas tous bons.

Finalement Bruce va à terre et revient avec 3 énergumènes, il retourne à terre, a payé 49 D.

Nous paierons encore 73 D à l’immigration !

Bruce passera l’après-midi sur internet, jusqu’au soir et nous on tue le temps comme on peut.

Entre les taxes et internet, ça ne donne pas envie de naviguer.

Enfin une nuit calme et réparatrice.

 

Mercredi 26 :

11h45 : nous partons en 4x4 de loc pour Puerto Plata, surprendre les parents d’Etienne qui sont en vacances une semaine ici, sans savoir que leur fils est là aussi.

Mission réussie, repas au resto tous ensemble.

22h30 : nous rentrons au bateau. Rouler de nuit à St-Domingue n’est pas de tout repos, en plus nous échappons de justesse à une embuscade à Agua, des bandes de jeunes drogués, sans doute, ont fait des barrages enflammés sur les routes. Le gros 4x4 nous permet de passer en force les barrages de branches, de parpaings, de pierres et nous évitons aussi les jets de pierres.

Avec de la chance, nous avons sans doute évité le pire, il ne fallait surtout pas s’arrêter.

Tout ça nous fait manquer la bifurcation vers Samana, nous nous en rendrons compte bien plus loin, perdus en pleine campagne, et nous retrouverons notre route en empruntant des chemins délabrés. Finalement nous arriverons épuisés à Samana à 4h du matin, 5h30 pour faire 220 km.

 

Jeudi 27 :

7h30, déjà debout. Ce matin nous devons rendre la voiture et faire les formalités de sortie.

Pendant ce temps, Bruce se branche sur internet, nous ne le reverrons qu’à 16h.

Nous appareillons aussitôt pour le banc d’argent.

Le vent et la mer nous bousculent pas mal, nous ne verrons qu’une baleine mais de trop loin et il fait déjà sombre. Soudain, le feu à retournement est projeté en l’air dans une secousse, heureusement je l’ai vu partir. Le feu s’éloigne dans le sillage et il reste bien visible malgré la mer bien formée. Bruce décide de le récupérer, on roule le foc, démarre les moteurs et nous rebroussons chemin vers le feu que nous récupérons à la 2ème tentative. Cela nous fait un bon exercice d’homme à la mer.

 

Vendredi 28 :

Nous arrivons sur le silver bank, une zone mal pavée avec des patates de corail, perdue au milieu de l’océan, dans laquelle viennent se reproduire les baleines à bosse. Nous verrons bien de nombreuses baleines et encore plus de souffles, mais de trop loin pour les photos, à l’exception d’une baleine croisée de près, mais le film ne rend pas grand-chose hélas.

Nous assurons une veille renforcée pour louvoyer entre les patates. Des barques de pêcheurs s’approchent de nous : ils ont un vieux compresseur tout rouillé au milieu de la barque et ils pêchent au narguilé.

Un requin nous pique la moitié d’un thon pris à la ligne, nous mangeons le demi thon à midi avec du riz, il faut être musicien pour apprécier !

14h : en vue de l’épave du banc d’argent et nous mouillons assez près. Cependant, nous sommes près d’une autre patate sur l’arrière et par précaution Bruce décide de remonter l’ancre pour trouver un meilleur coin. L’ancre étant crochée dans une patate, la chaîne se retrouve tendue au maximum et elle casse sur un mouvement de tangage du bateau. Bruce plonge avec un bout qu’il réussit à amarrer sur l’ancre qui gît à 10m de fond, nous récupérons l’ancre qui a une patte tordue. Nous refixons aussitôt l’ancre sur la chaîne, mais le mouillage n’est plus sûr et comme l’ancre de secours ne fait que 14 kg, nous décidons de nous tirer de ce piège avant la nuit. Avec le soleil dans les yeux, la tâche est délicate, mais nous réussissons à sortir de la zone dangereuse avant la nuit. Ouf !

En route vers Cuba à 300 M, le vent est tombé, la mer se calme, début de traversée et de nuit rapide.

On prend un thazard et on finit le thon de ce matin.

 

Samedi 29 :

Le vent est tombé, on avance au moteur

8h30. stop moteur, nous sommes à l’arrêt avec une légère houle de travers. Une autre habitude du skipper, il n’aime pas démarrer les moteurs, alors on se traîne un peu, et finalement on arrive toujours de nuit.

10h. le vent revient doucement, nous déroulons le gennaker.

Baignade et lavage de l’équipage et du bateau.

Renvoyé la grand voile, on avance gentiment, mais un paquebot nous double.

Poisson riz à midi et tarte aux pommes-bananes.

Un voilier croise sur notre arrière.

17h. les 2 lignes accrochent en même temps, nous remontons une bonite et un thazard, nous avons assez à manger jusqu’à Cuba.

Pris un ris dans la GV qui claque trop.

22h, j’ai barré pendant 3 heures, car les batteries sont faibles, nous avons croisé un paquebot et un cargo de près.

 

Dimanche 30 :

7h. j’aperçois la terre sur babord : Haïti où l’île de la tortue. Cap au 180° à 5n.

11h. pas de soleil, pas de vent, moteur enfin pour charger les batteries.

13h. Nous longeons l’île de la tortue de loin, un hélico des US coasts guards nous survole.

18h30. nous voyons encore Haïti, mais pas encore Cuba.

A la nuit, nous avançons vite et nous traversons le rail des cargos entre les 2 îles, sans encombres.

 

Lundi 31 :

Au lever du soleil, nous longeons la côte sud de Cuba

10h. le vent tombe : toilette de l’équipage et en route au moteur.

Nous tentons un contact VHF avec Cuba, sans réussite.

12h. un bateau américain vient nous voir de près dans la zone de la base de Guatanamo. Mitrailleuse, gilets pare balles, rayban, ils ont sorti le grand jeu.

Nous voulons arriver avant la nuit, pour les formalités : voiles et moteurs cap sur Santiago de Cuba.

L’entrée est superbe, avec un vieux fortin espagnol qui garde l’entrée de la magnifique baie.

La marina est juste en face, nous sommes attendus par les officiels après le contact VHF.

Défilé d’uniformes, mais dans la plus grande correction et l’ambiance est détendue. Immigration, santé, douaniers avec un chien anti drogue, c’est du sérieux.

Bruce tente la sortie du soir pour aller danser la salsa en ville.

 

Mardi 1er février :

Nuit calme et reposante, il fait beau.

On cherche un moyen pour détordre l’ancre. La raffinerie voisine recouvre les bateaux de tâches grasses et collantes.

La ville est loin, il faut prendre un taxi. Visite de la ville, banque, photos, internet évidemment.

Je passe à l’Alliance française : bonne idée qui nous permettra quelques facilités par la suite.

18h. Nous rentrons à la marina avec notre chauffeur de taxi privé.

Comme les cubains n’ont pas le droit d’entrer dans la marina qui est fermée et gardée, nous ressortons avec notre repas du soir que nous prenons sur la terrasse couverte avec notre taxi.

21h. Retour en ville pour soirée salsa, c’est vite vu il n’y a que 4 ou 5 boîtes spécialisées.

ARTEX : orchestre avec flûte solo et un danseur extraordinaire

La Troba : très bon orchestre en tenue de scène, avec un trompettiste solo et 4 chanteurs.

01h. retour au bateau.

 

Mercredi 2 :

10h. départ pour la ville avec l’ancre sous le bras. Les douaniers nous bloquent, il faut établir des formulaires pour sortir du matériel de la marina ?

Passé à l’Alliance française, nous sommes reçus agréablement par le directeur Jean Reina.

Pendant que Bruce est connecté, Etienne profite du piano.

Nous ramenons l’ancre sans encombre et même programme qu’hier : repas à la marina et sortie salsa pour Bruce. Pour moi, une fois ça va.

 

Jeudi 3 :

Sortie à El Cobre à quelques kilomètres dans la campagne, il n’y a pas grand-chose à voir en dehors de la ville. Il y a un barrage de police sur la route. Ils nous laissent passer à l'aller, mais pas au retour. Il faut signaler que c'est Bruce qui est au volant pour passer le barrage, car les cubains n'ont pas le droit de sortir de la ville ! Mais les policiers ne sont pas dupes et notre chauffeur se fait sérieusement sermonner. Il n'a pas intérêt à repasser par là !

Nous découvrons les restaurants du peuple, où nous mangeons pour 1 euro environ.

Nous récupérons notre linge lavé et repassé par la femme de Yacel notre taxi.

22h. retour au bateau, les 2 jeunes ressortent danser.

 

Vendredi 4 :

Retour en ville : Alliance française avec plan langouste et tortue du dirlo, puis internet pour Bruce et musique pour nous.

18h30. retour bateau. Les 2 autres ressortent encore.

 

Samedi 5 :

Bruce part en sortie plongée avec nos pêcheurs d’hier. Nous le retrouvons en ville, le plan est tombé à l’eau, il est remis à demain.

Nous avons beaucoup de mal pour faire des courses, il n’y a rien à acheter à part du pain et des cakes. Nous achetons des maracas et des claves que nous mettons en service aussitôt avec un orchestre Porto Ricain.

Nous assistons à un concert par un grand orchestre sur la place de la cathédrale avec hymne national en ouverture.

Retour au bateau, les autres ressortent encore une dernière fois, quelle santé.

 

Dimanche 6 :

Dernier jour à Cuba. J’accompagne Bruce à la sortie chasse avec Danielo. Nous revenons bredouilles, il n’y a pas de poissons. L’aventure nous a coûté 25 D, et nous ramenons quand même quelques fruits et des œufs.

Bruce veut ressortir pour faire de l’internet, le départ semble dès lors compromis.

Nous nettoyons le pont, achetons 25 L de gaz oil.

Départ reporté à demain, retour en ville pour une dernière balade. Je rentre seul en moto taxi, les autres restent pour danser.

Bonne nuit.

 

Lundi 7 :

8h30. la marina est payée (180 CUC), nous attendons les autorités pour les formalités de sortie en bricolant. Nous achetons des boissons avec nos derniers pesos à la marina.

Tortue au menu ce midi, ce n’est pas mieux qu’autre chose.

13h. largué les amarres, adieu Cuba.

Le vent tombe bientôt, nous en profitons pour nettoyer les coques, profitant de la vitesse faible..

19h. moteur pour avancer un peu.

 

Mardi 8 :

Toujours pas de vent.

On fait un petit détour jusqu’au Formigas Rock, un caillou perdu en pleine mer avec une épave à peine visible, heureusement qu’on a le GPS. Mouillage par 10m de fond et à l’eau pour admirer les nombreux poissons et tortues. Bruce en profite pour piquer 2 pagres qu’il doit disputer aux requins.

19h. on repart au moteur pour une nuit calme.

 

Mercredi 9 :

Le vent revient enfin, un peu trop fort.

14h, nous faisons une nouvelle escale en pleine mer à l’abri de Morant Cays, quelques îlots de sable et barrière de corail au milieu de l’océan. Etrange sensation.

Visite des îlots, il y a quelques baraques qui servent d’abri aux pêcheurs.

15h30. 3 pêcheurs viennent nous voir avec leur barque, ils nous demandent des pillules pour les douleurs musculaires causées par les plongées au narguilé.

La chasse ne donne rien pour une fois et nous repartons au coucher du soleil pour Panama.

Il y a du vent et de la mer, on va vite mais c’est très inconfortable, on prend un ris.

Nuit d’enfer : bruit et mouvements, impossible de dormir.

 

Jeudi 10 :

Ça va un peu mieux, on avance vite 7.5n.

La journée sera agitée et la vie est difficile.

 

Vendredi 11 :

On a ralenti toute la journée. Bruce a nettoyé la pompe de cale babord.

Rien pris, vu qq poissons volants, un paille en queue et un bateau.

Pendant mon quart en début de nuit, on croise un bateau, le vent remonte un peu, on avance.

 

Samedi 12 :

Nuit calme et avance correcte, croisé 2 bateaux.

8h30. pris une petite dorade coryphène pour le repas de midi.

Beaucoup de bateaux sur tribord annonce l’approche du canal de Panama.

Nous allons mouiller dans une île ce dimanche, pour arriver à Colon lundi matin.

 

Dimanche 13 : 06h. Mouillé à l’abri d’une petite île et au dodo.

Descendu à terre avec les canoés, ramené 2 noix de coco.

Je prépare la cabine pour accueillir Eric notre nouvel équipier.

Il pleut, on fait la sieste.

 

Lundi 14 :

07h. appareillage pour Colon, on traverse les mouillages extérieurs des cargos en attente de passage du canal.

Nous trouvons le mouillage avec difficultés. Nous avons rdv avec Tito qui doit nous aider pour les formalités.

Eric embarque avec nous, il fera le reste du voyage à la place d’Etienne qui va nous quitter là.

Le port à container de Colon est impressionnant et les bateaux aussi.

 

Mardi 15 :

Les démangeaisons des piqûres de moustiques m’ont empêché de dormir.

Nous allons faire les courses pendant que Bruce emmène le bateau pour les mesures du canal. En dessous de 15m, on paie 609 D, plus une caution de 850 D.

Nous n’avons rien trouvé dans la zone franche et les prix ne sont pas mieux qu’en France.

Les 3 autres sont à terre pour internet, je reste faire une bonne sieste.

 

Mercredi 16 :

Bonne nuit, malgré le mouillage agité et le vent qui siffle dans les haubans.

Ce matin nous admirons encore le ballet des énormes porte-containers qui ne s’arrête jamais, même la nuit.

Je vais à la pêche aux renseignements sur les San Blas sur un Lagoon 47 français qui y est resté 3 ans, avant de poursuivre vers la Polynésie.

Bruce est allé payer le canal, il revient car il faut payer en liquide, on fait les fonds de poches. Eric et Etienne ont ramené des fruits.

Changement des filtres à GO, avec beaucoup de difficultés pour redémarrer, il faut purger, mais ce n’est pas évident.

Départ demain pour les San Blas. Bruce nous ramène 2 jeunes passagers, nous voilà à 6, c’est un peu encombré.

Diana, une française, et Samuel, un chilien, se sont rencontrés sur la route, ils vagabondent dans toute l’Amérique. On a fait de la musique jusqu’à 1 heure du mat, elle chante et joue de la guitare.

 

 

 

  • 1 vote. Moyenne 5 sur 5.

Commentaires

  • Lara Martinez

    1 Lara Martinez Le 04/12/2022

    Bonjour
    Je viens par se poste pour vous recommandé cette structure qui ma accordé un crédit , c'est formidable de retrouvé enfin le sourire ,car déjà 8mois je me fait arnaqué par des malhonnêtes ,mais à présent j'ai sonné à la bonne porte , pour ma part il sont les meilleures ,pour mon prochain crédit je recontacterai sans hésitations maci.Finance ,car ils sont crédible et rapide !
    Pour tout contact avec cette structure noté ci-dessous leurs différents contacts :
    -Téléphone- WhatsApp: +33 756 96 72 86
    -E-mail : maci.finance@outlook.fr

    Merci et Bravo maci !!!

Ajouter un commentaire

Anti-spam