Retour à Tahiti

 Me voici de retour, j'ai de nouveau jeté l'ancre à la maison auprès de mon équipière préférée.

J'ai embarqué sur Poé Maïa (lagoon 380) à St-Martin le 15 janvier 2011. Avec Bruce, le proprio, nous sommes passés à St-Barth, où j'ai retrouvé Rémi, un copain de bateau, avant de partir pour Porto Rico, récupérer Etienne, le 3e équipier.

Porto Rico : escale de triste mémoire où nous avons failli être emprisonnés, car nos visas n'étaient pas valables ! Vive les USA.

Saint-Domingue : une île magnifique, dommage qu'il y ait des gardes avec fusil à pompe partout. Nous avons compris pourquoi, après avoir échappé par miracle à une embuscade sur la route, on a eu très chaud !

Cuba : finalement une escale extraordinaire, malgré des autorités pointilleuses mais correctes, la pauvreté générale, le dénuement le plus total. Les Cubains sont accueillants, et heureux de vivre, et je ne parle pas des Cubaines !

Panama : Colon (côté atlantique) est un véritable coupe gorge où il est déconseillé de se promener à pied, quel accueil ! Mais passage obligé pour les formalités du canal. Par ailleurs un énorme port à conteneurs.

San Blas : un véritable paradis avec des indiens Kunas accueillants et des îles de rêve. Certains y restent des années et on les comprend !

Canal de Panama : un passage bien huilé et impressionnant, c'est à faire !

Panama City : (côté pacifique), on se croirait à Manhattan à cause des gratte ciels. Une grande ville moderne où se côtoient la richesse et la pauvreté, mais dépourvue de beaucoup de produits "français" (beurre, fromage, chocolat, conserves, bonne viande) et aussi de fruits tropicaux, ce qui est un comble.

Les Perlas : encore un paradis sauvage et presque inhabité qui donne envie de rester.

Les Galapagos : il faut déjà y arriver et on n'est pas forcément bienvenus, sauf si on accepte de payer très cher. Nous avons invoqué le cas de force majeure, mais l'escale s'est résumée à 24h. A retenir les otaries envahissantes qui deviennent vite pénibles.

Le Pacifique : un océan pas si fique que ça, ça bouge beaucoup. Heureusement le courant favorable nous offre une traversée rapide sinon confortable.

Marquises : des îles difficilement accessibles, austères et oppressantes, qui donnent l'impression d'être le bout du monde.

Tuamotus : des îles paradisiaques, mais vite limitées pour les européens.

Tahiti : toujours le paradis avec la gentillesse des Tahitiens en prime.

Voilà un rapide résumé de cette aventure, j'essaierai de compléter cet aperçu sans trop tarder.

En attendant, vous pouvez retrouver l'aventure sur le site de Bruce : http://www.poesailing.com 

Avec les récits et les photos des navigations et des escales.